Votation du 30 novembre. Ces emplois qu’un salaire minimum généralisé mettrait en péril

Annick Remy-Ruffieux, députée Le Centre, coprésidente du comité Non au salaire minimum étatisé, Charmey

Annick Remy-Ruffieux, députée Le Centre, coprésidente du comité Non au salaire minimum étatisé, Charmey

Aujourd’hui à 05:00

Temps de lecture : 2 min

Dire qu’on est «contre un salaire minimum» n’est pas populaire, et je comprends la volonté de garantir à chacun un revenu décent. Mais l’initiative pour un salaire minimum étatisé à CHF 23.- + vacances et jours fériés, soit CHF 25.46, met en péril de nombreux emplois. Parmi eux: les jobs d’étudiants, comme ces jeunes de 18-20 ans qui font de l’archivage pour 20 francs tout compris durant un mois d’été; les postes de réinsertion après un accident, encadrés par l’AI, où de premiers contrats permettent de tester une reprise d’activité avant tout pour la sociabilisation; les emplois exercés aussi par plaisir ou pour compléter un revenu, par exemple dans une buvette de montagne, où le tarif convenu convenait aux deux parties.

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