Dans Revenir en forêt, un père de famille en crise cherche des lieux qui lui ont été chers durant son enfance. Edouard Choffat avance en équilibre subtil entre souvenirs et sensations.
Aujourd’hui à 05:00
Temps de lecture : 1 min
Le titre résume parfaitement ce texte à la fois délicat et intense: Revenir en forêt, c’est retrouver des traces du passé, c’est chercher la sérénité le long des sentiers, dans les «odeurs qui font éclore des souvenirs comme des boutons de fleurs», dans le vol des oiseaux ou le regard de cette renarde qui «déboule des ronces». Un père de famille y trouve refuge. Crise de couple, crise existentielle. Il se met en quête de lieux qu’il croit familiers. Mais le sont-ils encore? Et «qu’est donc devenu ce petit garçon en pull-over bleu qui s’amusait près de son père, parmi les arbres?»
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La réédition du Voyage de Shuna, sorti en 1983, rappelle que l’auteur de Princesse Mononoké et d’autres chefs-d’œuvre de l’animation japonaise a été actif bien avant de créer le studio Ghibli.
