Littérature. Le roman «Vipère au poing» serait en réalité un «matricide littéraire»

Folcoche… Son nom a fait trembler des générations de jeunes lecteurs. Dans Vipère au poing, l’écrivain Hervé Bazin racontait à quel point cette mère horrible avait martyrisé son enfance. Une enquête implacable d’Emilie Lanez révèle l’envers de cette légende.

«Prince des lettres», régnant longtemps sur le monde médiatico-littéraire, Hervé Bazin cachait un passé trouble.Philippe Nédélec – Wikimedia
Eric Bulliard

Eric Bulliard

Aujourd’hui à 05:00

Temps de lecture : 5 min

L’histoire est connue, elle s’est vendue à des millions d’exemplaires, dans une trentaine de langues. C’est le récit d’une enfance tyrannisée par une horrible mère. Dans Vipère au poing, son premier roman, Hervé Bazin racontait son propre martyre, vécu auprès de cette folle, cette cochonne… Cette Folcoche, dont le nom seul a fait trembler des générations de jeunes lecteurs. Dès sa parution en 1948, le livre a valu la célébrité à son auteur et le mépris à sa génitrice. Sauf que l’histoire est fausse, selon Emilie Lanez, qui le révèle dans une enquête implacable intitulée Folcoche.

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