Bernard Vermeulen, directeur médical de l’HFR, confirme l’information, mais se veut rassurant: «Les norovirus sont somme toute assez banals en milieu hospitalier même s’ils sont extrêmement contagieux. Il faut agir très vite. Les mesures nécessaires ont été prises et tout devrait rentrer dans l’ordre d’ici une dizaine de jours.» Une infection semblable s’est d’ailleurs produite à l’HFR Meyriez il y a deux semaines.
Les norovirus sévissent régulièrement partout où des personnes cohabitent dans un espace restreint. La maladie se caractérise par des vomissements et des diarrhées violentes. Il n’existe pas de médicament, mais un isolement strict et une hygiène renforcée suffisent généralement. Bernard Vermeulen invite à se renseigner avant toute visite et à respecter les consignes. «Chaque année l’un ou l’autre hôpital est touché en Suisse», relève-t-il. Ces cas rapprochés pourraient s’expliquer, selon lui, par un transfert de patient.
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