Les Transports publics fribourgeois, qui ont tenu un point presse jeudi après-midi, ont donné quelques informations sur l'accident qui a causé des blessures légères à douze élèves (le chiffre, d'abord de 10, a été revu à la hausse par la Police). L'engin, articulé, a une capacité de 148 places (70 assises et 78 debout). Et comme il s'agit d'un bus de ligne, explique le directeur des TPF Vincent Ducrot, il n'est pas équipé de ceintures de sécurité, ce qui est conforme aux dispositions légales. Le bus en question date de 1996 et a 583000 km au compteur. Il a été expertisé en avril 2012.
Selon la Police cantonale, le chauffeur a quitté son poste pour aller faire de l'ordre à l'arrière du bus en raison d'élèves qui se chamaillaient, empêchant la porte de se fermer. «Une procédure courante», explique Vincent Ducrot.
Les responsables des TPF expliquent que ce type de véhicule comporte trois systèmes de freinage. Celui des portes fonctionnait: tant qu'elles sont ouvertes, le bus ne peut démarrer. D'ailleurs quand celles-ci se sont fermées, le bus, automatique, s'est mis à avancer tout seul.
C'est plutôt du côté du frein à main qu'il faut chercher le problème. Mais pour l'heure, on ne sait pas s'il s'agit d'une erreur humaine ou d'une défectuosité technique.
Au final, cet accident a causé des blessures légères à douze élève sur les huitante qui étaient à bord et qui se rendaient au CO de la Farvagny. Onze d'entre eux ont déjà pu quitter l'hôpital, selon les informations des TPF. Les conséquences auraient pu être autrement plus graves si la ferme ne s'était pas trouvée sur la trajectoire vingt mètres plus bas. Le bus n'a ainsi pas eu le temps de prendre beaucoup de vitesse.
On ne connaît pas les dégâts causés à la ferme. Le plafond de la cuisine menace de s'effondrer. Le locataire des lieux a d'ailleurs dû être relogé.
Le directeur des TPF a insisté sur les excellents états de service du conducteur, âgé de 60 ans, dont 22 passés aux TPF, et qui n'a jamais connu de souci particulier. JG
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