«Il n'y aura pas de fermeture rapide et totale», rassure le préfet glânois Willy Schorderet. «Les 47 lits seront maintenus. Il faudra se battre pour compenser ce qe l'on enlevera. C'est un nouvel affaiblissement du Sud fribourgeois.»
Le préfet se dit surpris. Il a été informé de la situation par le conseil d'administration de l'HFR lundi lors d'une séance, en compagnie d'une délégation du Conseil d'Etat et de ses collègues préfets. L'HFR justifie ce changement de cap par des considérations médicales. «L'argument tient dans le fait que les patients seraient renvoyés trop rapidement dans les centres de réadaptation et que les risques de complication seraient importants.» Le préfet ne souhaite pas se prononcer sur la problématique médicale, mais il s'étonne tout de même de l'investissement de 22 mio de francs consentis récemment pour la rénovation du site de Billens et des 50 mio de francs prochainement dépensés pour Meyriez, alors que ces centres de réadaptation sont remis en cause. «Il y a trois mois, on nous disait que cela était bien, aujourd'hui on dit le contraire, j'ai des craintes pour les trois prochains mois...»
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