«Notre but est de nous qualifier en terminant premiers»

| jeu, 06. juin. 2013
L’équipe de Suisse a créé l’événement en s’entraînant mardi à Châtel-Saint-Denis. Basée au Mont-Pèlerin, la Nati prépare le match de samedi à Genève contre Chypre. L’entraîneur Ottmar Hitzfeld se confie.

par Thibaud Guisan

La route du Brésil est passée par Châtel-Saint-Denis. En pleine campagne de qualification pour la Coupe du monde 2014 au Brésil, l’équipe de Suisse a préparé le match de samedi contre Chypre (17 h 30 à Genève) en passant par la Veveyse. Basée au Mont-Pèlerin, la a Nati s’est entraînée mardi devant le public du stade du Lussy, puis hier matin à huis clos à Vevey. Un dernier entraînement, public, aura lieu ce jeudi matin à 10 h 45 à Vevey (stade de Copet).

En attendant, l’entraîneur Ottmar Hitzfeld, suspendu samedi en raison du doigt d’honneur montré lors de Suisse-Norvège, s’est confié devant les médias romands, mercredi après-midi au Mont-Pèlerin.

Ottmar Hitzfeld, vous vivrez votre deuxième match et dernier match de suspension. Serez-vous au stade?
Oui. J’ai envie de trembler avec l’équipe. Je préfère être sur place que dans ma chambre d’hôtel. Et voir les actions une fois en direct, plutôt que trois fois devant ma télévision.

Comment jugez-vous Chypre?
C’est une équipe avec de bons joueurs techniques, qui peuvent contrer très vite. Ce sont des athlètes difficile à jouer. Chypre pas un adversaire agréable à jouer. D’ailleurs, cette équipe a obtenu des résultats serrés.

A quel type de match faut-il s’attendre?
On aura certainement davantage la balle que notre adversaire. Chypre risque de jouer de manière très compacte, on devra faire preuve de patience et avoir encore plus de précision qu’au match-aller. Un but peut tomber à la 80e ou à la 85e. Il faudra aussi contrer rapidement, même si on n’aura pas beaucoup de possibilité de le faire.

Avez-vous déjà pris des décisions concernant l’équipe à aligner?
Des joueurs comme Xakha, Bernetta ou Inler jouaient au début des qualifications. Ce n’est plus forcément le cas. Je choisirai d’après mon sentiment et ce que je vois à l’entraînement. C’est aussi pour ça que j’ai convoqué des joueurs comme Drmic, Gavranovic qui jouent et marquent des buts, tout comme  Emergarah avec Sienne. Les arguments parlent pour la défense qui n’a encaissé qu’un seul but en cinq matches. Une chose est sûre Gavranovic jouera. Le système n’est pas encore arrêté. Je ne peux pas dire si nous évolueront en 4-4-2 ou en 4-2-3-1.

Globalement, que doit améliorer votre équipe?
On doit être plus précis dans le jeu de passes, particulièrement sur les ailes. Ça doit nous permettre de venir jouer dans le dos de la défense avec des passes ras-terre dans les seize mètres. Les centres en l’air sont aléatoires, car on a affaire à des défenseurs centraux forts dans le jeu de tête. On a testé à l’entraînement le jeu contre un rempart de joueurs, les passes dans la profondeur et le jeu en retrait dans les seize mètres. Ce sont des automatismes à entraîner.

A contrario, qu’est ce qui fonctionne bien dans cette équipe?
Jusqu’à présent, nous avons été capable de développer de bons pressings. Nos adversaires n’a pas beaucoup de temps pour construire ses actions. La défense était disciplinée jusqu’à présent. Elle a offert peu de chances de but. A ce titre, Djourou et von Bergen ont montré de bonnes performances, tout comme Benaglio. La preuve avec un seul but encaissé en cinq matches.

Comment jugez-vous ce groupe E?
C’est un groupe équilibré avec des résulats assez surprenant. Comme la victoire de l’Islande sur la Norvège ou la victoire de l’Albanie en Norvège, Sur le papier, la Suisse et la Norvège doivent être devant. Il risque d’y avoir du suspense jusqu’au dernier match. Mais si on est qualifié avant, je ne vais pas me plaindre.

Il n’empêche la Suisse a eu une chance énorme au tirage au sort en héritant d’un groupe plutôt faible. Ne pas se qualifier serait une sorte de honte?
Oui, notre but est de nous qualifier, même directement, en terminant premiers.

Vous avez disputé tous les matches aller. Quel est le bilan?
Si on nous avait dit qu’après cinq matches on serait 1er avec 11 points, on aurait signé. Le bilan est en ordre. Naturellement, les deux points perdus à Chypre sont décevants et inutile, mais on aurait aussi pu faire nul en Islande, donc ça s’équilibre donc. Le chemin est long jusqu’à la qualification.

Comment avez vous trouvé l’entraînement de mardi à Châtel-Saint-Denis?
Il y avait une super ambiance. On a trouvé des  conditions idéales. Les joueuurs ont eu du plaisir à s’entraîner à Châtel. Avec les enfants, c’était très sympa. Ils ont pu réaliser un rêve. Aujourd’hui (n.d.l.r.: mercredi), c’était encore plus dur, demain encore plus. Avec les enfants, c’étaient très sympa.

Pourriez-vous revenir dans la région si vous jouez à Genève?
Pourquoi pas. Il faudra d’abord voir le résultat de samedi (rires).

Enfin, peut-on espérer voir un Fribourgeois dans l’équipe nationale? On pense à Marco Schneuwly, auteur de 13 buts cette saison avec Thoune…
Il y a toujours des bons joueurs suisses. Mais je dois préparer l’avenir avec des plus jeunes qui peuvent se développer. C’est pour ça que je fais appel à des joueurs comme Drmic, Seferovic (n.d.l.r.: de 1992, alors que le Singinois a fêté ses 28 ans).

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