PAR JEROME GACHET
Le plan social est sous toit. Saint-Paul Holding annonce que le document a été paraphé jeudi par la commission d’entreprise de l’imprimerie, assistée des syndicats Syndicom et Syna, et par la direction de Saint-Paul. «Le but est de limiter autant que possible les pertes d’emplois liées à l’arrêt de la rotative», indique le groupe dans un communiqué diffusé hier.
Un plan social de 2,3 millions environ
Le nombre de licenciements est nettement revu à la baisse. Au moment de l’annonce, en janvier dernier, on parlait en effet d’une cinquantaine de collaborateurs touchés par les restructurations. Aujourd’hui, Saint-Paul estime que «le nombre de personnes qui vont perdre leur emploi devrait être inférieur à dix».
Une diminution due à des mises en retraite anticipées, au transfert de collaborateurs dans d’autres secteurs de l’entreprise, mais aussi à la reprise, par Tamédia, de six employés. Directeur de Saint-Paul Holding SA, Thierry Mauron précise que le plan social s’élève à quelque 2,3 millions de francs.
Indemnités de départ
Une somme qui permettra entre autres de verser des indemnités de départ à ceux qui se retrouveront sans solution, à savoir entre un et quatre mois de salaires suivant l’âge et l’ancienneté.
Le centre d’impression fermera comme prévu ses portes le 31 décembre 2014. Dès ce moment, La Liberté, La Gruyère et Le Messager seront imprimés par Tamédia, sur ses rotatives de Berne.
Le groupe Saint-Paul insiste sur le fait qu’il reste actif dans les domaines de l’imprimerie, de l’édition de journaux et de livres, de la librairie et de la régie média. Il occupe 280 collaborateurs, dont plus de la moitié à l’imprimerie.
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