Ce lecteur dénonce les inégalités salariales entre hommes et femmes dans les milieux sportifs.
Aux milieux sportifs, particulièrement sexistes. Le 14 juin 2019, Grève des femmes, à raison, très certainement. Les entreprises, les employeurs privés ou publics sont priés de prendre conscience que l’égalité des salaires, à formation et travail égaux, n’est pas atteinte. Ils font de notables efforts et la situation s’améliore petit à petit. La presse, les médias ont largement fait état de ce sujet. Cependant, je n’ai lu, vu ou entendu aucun débat sur l’égalité salariale dans les milieux sportifs. Là, les différences salariales ne sont pas de l’ordre de 4 à 17%, taux que l’on constate en règle générale dans les secteurs économiques ordinaires. Non, dans les milieux sportifs, les différences sont abyssales. Sans se frotter au monde footballistique en pleine Coupe du monde féminine, je vous livre un exemple régional. Consultons le livret de la course Neirivue-Moléson.
A celui qui brise le record masculin: prime de 800 francs. A celle qui brise le record féminin: prime 200 francs. La différence de temps entre les deux records est de 7’29’’, soit 13%. La différence de prime, elle, est de 400%. Quel bel esprit sportif! Attention, je ne jette pas l’opprobre sur les organisateurs de l’événement, mais la généralité du processus est particulièrement criante dans le sport. Femmes sportives: faites la grève!
Vincent Gachet, Pringy