La paix du samedi soir

Pour ce lecteur, une prolongation des horaires des magasins jusqu’à 17 h nuit à la vie familiale des employés.

Il y a parfois des moments de répit, des périodes lors desquelles notre monde, où l’on a de plus en plus tendance à se définir par ce que l’on achète, laisse la place à une trêve du travail, à une paix fragile hors des commerces. Au-delà du fait que l’absence de volonté du patronat de négocier une CCT dans cette branche de notre économie laisse à tout le moins perplexe, on s’interroge peu sur l’importance à donner à ces entractes pour notre vie sociale. Les samedis et dimanches sont, pour la plupart des familles, les jours durant lesquels, toute la famille mange le même pain à la même table. Même si les portables et messageries virtuelles nous donnent l’impression de communiquer avec plus de monde, les vraies rencontres en famille ou entre amis soudent ces liens familiaux ou amicaux. Or, la prolongation des heures d’ouverture des magasins jusqu’à 17 h le samedi risque de grignoter un peu plus ces moments de partage. Les Fribourgeois ont eu la sagesse, à plusieurs reprises, d’offrir un répit aux employés des commerces. Puissent-ils encore avoir la clairvoyance de leur offrir la paix du samedi soir. Grégoire Kubski, vice-président du PS fribourgeois, Bulle

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