Le comité de la course Neirivue-Moléson rectifie une information parue dans un récent courrier des lecteurs.
Dans le courrier des lecteurs du 18 juin, M. Gachet soulignait avec raison les inégalités salariales existant dans le domaine du sport. Une prise de conscience et un réel changement des mentalités sont effectivement nécessaires, autant à un niveau international que régional. Dans son texte, l’auteur prend par contre à tort l’exemple de la course Neirivue-Moléson, qui lutte depuis plusieurs années contre la discrimination des genres en ayant notamment instauré des primes pour le classement général identiques chez les hommes et les femmes. En ce qui concerne les primes pour les records masculins et féminins du parcours, appelées également jackpots, notre communication n’était peut-être pas assez claire et M. Gachet a certainement mal interprété notre système que nous nous permettons de clarifier ici. Les jackpots possibles pour les records masculins et féminins fonctionnent sous la forme de deux cagnottes distinctes. Chaque année, 100 francs sont versés dans la cagnotte hommes et 100 francs dans la cagnotte femmes. Celui qui bat le record de sa catégorie remporte l’ensemble de la cagnotte correspondante. Le dernier record féminin ayant été établi en 2017 par Maude Mathys, la prime possible était cette année de «seulement» 200 francs alors que, chez les hommes, elle se montait à 800 francs pour un record bien plus ancien. A noter que, pour chaque année où le record ne peut pas être officialisé à cause d’un parcours modifié, les 100 francs normalement versés à la cagnotte sont donnés aux vainqueurs. Ceci explique la différence que certains auront remarquée entre les 800 francs de la cagnotte masculine et le fait que le record a déjà aujourd’hui treize ans. Nous profitons de l’occasion pour remercier les sponsors, les autorités, les bénévoles, les supporters et surtout les coureurs pour cette magnifique 40e édition de la course Neirivue-Moléson, une course depuis toujours ouverte aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Le comité de Neirivue-Moléson