MERVEILLEUSE ÈRE NUMÉRIQUE. Appelons-le Georges. Mais cette histoire aurait aussi pu arriver à Marcelle, à Philippe ou à Joséphine. Rembobinons. Il y a quelques jours, la fille de Georges reçoit un bref e-mail: «Peux-tu m’accorder quelques minutes, j’ai un service à te demander en toute confidentialité?» Coincé dans un hôtel sans son téléphone portable, Georges a besoin de 1350 fr. pour régler sa note. Sa fille s’inquiète, se dit que son père aurait quand même pu l’avertir, partir comme ça à l’étranger, à l’improviste, non mais quand même! Elle n’arrive pas à le joindre par téléphone, ni sa maman d’ailleurs. Et se prépare au virement, lorsqu’un ancien voisin, désormais établi au sud de Naples, l’appelle pour… prendre des nouvelles de son père. Et pour lui mettre la puce à l’oreille de…