Des ambassadrices plutôt que des quotas

A propos du second tour de l’élection au Conseil des Etats.

«Mais pourquoi élirions-nous deux Gruériens au Conseil des Etats?» Il y a fort à parier que cet argument sera souvent avancé, à la veille de ce second tour, par ceux qui ne souhaitent pas voir Johanna Gapany faire son entrée le 10 novembre sous la Coupole fédérale. A l’heure actuelle, cette question est pour le moins déplacée. Et une autre s’impose: Pourquoi élire deux hommes à la Chambre des cantons? Avons-nous déjà oublié que la vague verte du premier tour a aussi été jeune et féminine? Sachez que Johanna Gapany n’est pas du genre à revendiquer une place au Conseil des Etats parce qu’elle est une femme. Son caractère, ses compétences et sa force de conviction plaident pour elle. La jeune Bulloise s’est toujours engagée pour l’égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domai­nes. Non pas en défilant dans la rue, mais en menant ce combat au quotidien, grâce à la politique. Pour elle, les ambassadrices sont plus efficaces que les quotas. A Berne, selon son program­me, elle entend par exemple militer pour une réforme fiscale qui mettrait sur un pied d’égalité les hommes et les femmes dans toutes les familles, quels que soient le modèle familial et le revenu du conjoint. Convain­cue qu’il ne faut jamais s’interdire de réussir, elle a choisi d’agir plutôt que de critiquer. Depuis sa création en 1848, le Conseil des Etats n’a jamais vu de Fribourgeoise y siéger. Fribourg est l’un des derniers cantons à ne pas avoir eu de femme à la Chambre haute. Le temps est au changement et vous pouvez y répondre le 10 novembre grâce à Johanna Gapany. Céline Brunschwig, membre du comité de campagne de Johanna Gapany, Bulle

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