Ces jours, au Liban, la jeunesse en révolte danse sur cet air. A Barcelone, il est repris par les soutiens aux leaders catalans. Il s’entend dans les manifestations au Chili, il a résonné cet été à Lampedusa, quand les migrants bloqués sur le bateau Open Arm sont été autorisés à débarquer. Dans le monde entier, Bella ciao sonne comme un hymne à la liberté – qui est d’ailleurs le dernier mot de la chanson.
La série La casa de papel lui a redonné une vigueur internationale, mais cette chanson de la résistance au fascisme italien n’a pas attendu Netflix pour diffuser son énergie révolutionnaire. Rien qu’en France, Yves Montand s’en est emparée, Thomas Fersen la reprend en concert, Christophe Alévêque l’a chantée en un poignant hommage aux journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo…