PAR QUENTIN DOUSSE
Dans le sport moderne, c’est le destin de (presque) tous les entraîneurs. Licencié. Motif le plus souvent invoqué: résultats insuffisants. Une fin abrupte pour l’homme de banc, prié de vider son casier du jour au lendemain. Mark French l’a appris à ses dépens le week-end dernier. Incapable de faire évoluer ses joueurs, le Canadien a été remercié avec effet immédiat par Fribourg-Gottéron. Pour le club, se séparer d’un homme au contrat prolongé une année plus tôt équivaut à une solution de dernier recours, à la limite désespérée. «Attendre revenait juste à repousser l’échéance, regrette Yvan Haymoz. Dans notre situation, on devait provoquer une réaction émotionnelle, montrer un signal fort à tout le monde et également donner des responsabilités aux joueurs.»
En une…