Dans ce second tour de l’élection au Conseil des Etats, la question des équilibres – gauche et droite, Romands et Alémaniques, hommes et femmes – est mise sur le devant de la scène. Or, c’est avant tout la capacité à créer des ponts entre les fronts idéologiques – et à créer ainsi les majorités nécessaires – qui devrait déterminer les électeurs dans leur choix. Si le but de tout politicien est de défendre ses idées, il faut cependant se rappeler que ce n’est pas qu’avec des dogmes qu’on parvient à défendre les intérêts des Suisses et des Fribourgeois. Il est nécessaire de disposer d’une certaine expérience, d’un réseau solide et de pragmatisme, des qualités qui jouent un rôle fondamental dans les coulisses du Parlement fédéral.
Beat Vonlanthen dispose de ces capacités et a toujours eu à cœur de porter des projets dans l’intérêt du canton en lesquels il croit, sans faire de la politique politicienne pour être visible. Il s’est ainsi particulièrement engagé pour une politique climatique ambitieuse dans le cadre de la révision de la Loi sur le CO2. Il a également prouvé sa capacité à faire aboutir des propositions dans de nombreux domaines, comme l’acceptation de sa motion demandant de soumettre à la TVA les plates-formes de vente en ligne, favorisant ainsi des conditions de concurrence équitables pour les entreprises suisses et augmentant les recettes fiscales de la Confédération à hauteur d’environ 100 millions de francs par an. Beat Vonlanthen a également démontré son soutien à la défense des intérêts de notre canton en obtenant un financement de base pour l’Institut du fédéralisme à Fribourg et le maintien des médias publics ancrés dans les régions. Ainsi, c’est bien pour sa capacité à faire aboutir des propositions concrètes, pragmatiques et dans l’intérêt des Fribourgeois que je vous invite à accorder à nouveau votre confiance à Beat Vonlanthen le 10 novembre prochain. Thérèse Anatrà-Luchinger, présidente du PDC Bulle