Laurent Deshusses était de retour, vendredi soir, à la salle CO2, six ans après son premier passage en solo. Avec Ma vie de courbettes, il a livré un spectacle drôle, émouvant, très référencé et un peu décousu.
CHRISTOPHE DUTOIT
Quand il est «ému ou pris au dépourvu», Laurent Deshusses chante du Sardou… Lorsque, vendredi soir à CO2, l’humoriste genevois a commencé son spectacle en reprenant à tue-tête Je vais t’aimer, fallait-il comprendre qu’il était spécialement «ému ou pris au dépourvu»? «Non, je souffre d’une réactite, répondil du tac au tac. Un syndrome qui touche une personne sur deux à la cinquantaine: on vote à droite, on est pour la peine de mort et on chante du Sardou…» Eclat de rire général.
Six ans après son premier passage à La Tour-de-Trême, Laurent Deshusses a toujours un…