FC BUlle
Fin octobre, Bouleyres avait assisté à une scène surprenante: en lieu et place de l’entraîneur, Steve Guillod – pourtant directeur technique – s’était assis sur le banc face à Rapperswil en huitième de finale de la Coupe de Suisse. Ce printemps, ce scénario sera immuable. Pierre-Alain Suard, engagé en catastrophe en juin dernier pour prendre la suite de Cédric Mora, a choisi de démissionner après avoir cependant répondu aux attentes des dirigeants. Le club visait le maintien? Le voilà désormais quatrième de 1re ligue, à seulement deux points de la deuxième place synonyme de finales de promotion, nouvel objectif du club.
Dix-sept ans après son premier passage sur le banc bullois, une décennie après sa dernière éviction de Bouleyres, le Grolleysan de 50 ans retrouve le rôle d’entraîneur-chef. Après plusieurs saisons comme maître de céans en coulisses, il a pris la suite de Pierre-Alain Suard. Pour six mois. «Pas un jour de plus», a-t-il déclaré. Sur cette durée, l’actuel directeur technique ne prend aucun risque, car le FC Bulle n’a aucune chance d’être relégué. Il est même assuré d’en ressortir gagnant à tous les coups. Si Bulle atteint les finales de promotion, les lauriers lui seront décernés et Steve Guillod recevra la lumière qu’il apprécie tant. En revanche, si ça tourne au vinaigre, il ne portera déjà plus la casquette d’entraîneur…