A propos du harcèlement de rue.
Le harcèlement de rue a fait la une de nos journaux. Un site dénommé EyesUp, fondé par une élue Verte-bobo, est chargé de récolter, sur dénonciation, des comportements anormaux en public, subis ou simplement observés, qui vont de salutations et regards déplacés à des menaces de viol, en passant par de simples propositions sexuelles. Même les «rouges de Lausanne», pourtant opposés au fichage, s’y sont mis.
Quid du droit? Le Code pénal punit à juste titre tout acte contre l’intégrité sexuelle, dont, au minimum, le fait d’importuner une personne par des attouchements d’ordre sexuel ou par des paroles grossières. Punkt! Or, à lire sur ce site, de simples salutations ou regards sentis comme déplacés sont aussi interdits. Bref, cette opération de flicage…