A propos de notre nouvelle vie en quarantaine.
En ce dimanche de confinement national, aux couleurs et chaleurs printanières, je pense, en marchant dans ma campagne, au bien que ça fait de ralentir… Depuis plusieurs jours, voire semaines, alors que le coronavirus occupe tous les médias, que l’économie est affectée au niveau mondial, que la Bourse fait de l’apnée, je me dis que c’est peut-être une occasion unique de réfléchir à nos vies. Comment arrêter cette course folle du «toujours plus et plus vite»? Comment freiner immédiatement pour sauver des vies, pour nous sauver nous-mêmes de cette fuite en avant? Pour vivre le présent, profiter de la vie, prendre le temps d’observer le jour qui se lève, la couleur du ciel en buvant un café, le coucher du soleil… Nous ne serions pas moins riches! Bien au contraire. Retrouver de vraies valeurs humaines. La planète a besoin de respirer: c’est peut-être une pandémie qui fera prendre conscience aux habitants de cette pauvre Terre que notre survie est en jeu. Il est temps de changer de paradigme. S’il est un endroit où le coronavirus ne change rien: c’est bien à l’étable. Les vaches ne mangent pas moins et seront traites deux fois dans la journée. Véronique Mahfoudh, Mossel