Cette lectrice revient sur l’article publié mardi à propos des soins apportés aux arbres. Elle propose une autre version sur l’âge du vénérable tilleul.
Dans son salon de pleine nature, le coiffeur des arbres (non confiné!) a gratifié le centenaire tilleul d’une coupe printanière. Beau savoir-faire! Ce tilleul force le respect et fait couler un peu d’encre ou… de sève. Du rêve sûrement! Il soulève hypothèses, voire conjectures quant à sa date de naissance. En tant qu’ancienne Stabadine, je me permets d’y ajouter ma version. De mes souvenirs familiaux qui ont bercé mon enfance, il en est un qui m’a sensibilisée et émue: l’origine de la plantation de ce tilleul. Mon père, Maurice Jaquet, né en 1903, nous parlait de la mort de sa maman, Eugénie, en 1915 et de la plantation de ce tilleul par son papa, Constant Jaquet, en mémoire de ce triste événement. Ce tilleul avait été mis en terre une première fois. Puis arraché. Malveillance? Si oui, l’auteur repose au royaume des anges depuis bien longtemps… Une première tentative de plantation par mon grand-père en 1914 (répondant à une autre motivation) pourrait corroborer le souvenir de Gérald Jaquet. Ô vénérable centenaire, témoin de l’histoire d’Estavannens et de la grande histoire, comme l’on te souhaiterait disert… mais peut-être ta coquetterie te dicterait-elle de ne point révéler ton âge? Gertrude Jaquet Pasquier