Avoir un meilleur état d’esprit envers les paysans

Ce lecteur commente l’article de La Gruyère paru ce jeudi sur le tarier des prés.

C’est avec intérêt que j’ai lu vos propos au sujet du tarier des prés. Il est vrai que les méthodes agricoles ont changé. Les agriculteurs qui ne se sont pas adaptés aux méthodes plus productives ont disparu, et personne ne s’en inquiète. A force de répéter que l’agriculture suisse n’est pas compétitive, que les produits agricoles suisses sont bien plus chers qu’à l’étranger, et en plus qu’ils détruisent la nature, vous êtes sur le chemin de leur élimination. Votre cible unique, soit l’agriculture, ne tient pas compte des nombreuses surfaces écologiques, de plus en plus mises en réseau. Vous ne vous attaquez pas à la destruction massive des terres agricoles, constructions, bétonnages, gravières, etc. De Bulle à Montbovon, la majorité des surfaces plates, le long de la Sarine sont soit construites soit en gravière. Dans ces conditions, avec ou sans engrais, pas d’oiseaux. Il faut aussi constater que plus les surfaces agricoles disparaissent, plus les agriculteurs sont contraints d’intensifier pour nourrir les animaux et en fin de compte, la population. Vous ne soulevez pas le problème des importantes surfaces de gazon, traitées au Roud-up, nourries abondamment avec les engrais du commerce. Afin de compléter vos connaissances, et en vue d’avoir un meilleur état d’esprit envers les paysans qui nous nourrissent, je vous conseille de lire Pourquoi les paysans vont sauver le monde, de Sylvie Brunel. Jean-Pierre Yerly, Echarlens

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