Le péril est ailleurs

A propos de la pandémie et des comportements qu’elle suscite.

N’en déplaise à l’aberrante défiance, au négationnisme véreux, à la couardise de l’autruche et aux pourfendeurs de moulins à vent, nous faisons, que nous le voulions ou non, face à une pandémie insidieuse et tenace, nécessairement et fort heureusement assortie de mesures de lutte, et ces contraintes s’avèrent d’autant plus rébarbatives que fréquemment, il est vrai, peu cohérentes et coordonnées, bien que tout de même pavées de bonnes intentions. Dès lors, jouer à ce propos, à l’aruspice de mauvais augure, voire de mauvaise foi, est bien peu judicieux. Cependant, que sont ces restrictions, certes fastidieu-ses, mais passagères, en regard des ravages – sanitaires pour ne parler que d’eux – causés par ce pernicieux virus? A ce jour (chiffres immanquablement bien au-dessous de la réalité) 26 304 856 personnes infectées et 868 733 décès, qui s’ajoutent évidemment à ceux «habituels» dont nous sommes coutumiers. Douloureux parcours et décès accompagnés de leur cortège de souffrances tant physiques que psychiques. L’humanité solidaire surmontera cette crise comme elle l’a fait pour bien d’autres par le passé, car elle a pour elle la clairvoyance et la détermination. Les seuls fléaux contre lesquels elle se trouve démunie et qui nuisent grandement à ses efforts et à une issue prochaine sont l’atavique nombrilisme et l’endémique absence de discernement. Et là, bien que peu enclin aux inoculations… on se met soudain à rêver d’un vaccin! Yves G. Wicht, La Tour-de-Trême

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