A propos de l’HFR et de sa stratégie de centralisation.
Depuis quelque temps, mais surtout ces derniers jours, à l’aide de publicités, payées par les contribuables et leurs impôts, et d’interventions dans les médias du canton, nos politiciens, préfets et membres du conseil d’administration de l’HFR vantent la nouvelle et future stratégie hospitalière fribourgeoise: composer plus fréquemment le 144, faire appel à leurs services et supprimer les urgences régionales (Riaz/Tavel). Mais ce que toutes ces personnes ne nous indiquent pas, y compris notre conseillère d’Etat gruérienne, responsable de la Santé, et notre conseiller d’Etat gruérien, mem- bre du conseil d’administration de l’HFR, est que le réseau d’ambulances est financé par les communes et non par les hôpitaux. Facile ainsi de diminuer les charges et de proposer ces fermetures.
Par le passé, chaque district était doté d’un hôpital et tout fonctionnait à merveille. Aujourd’hui, seul le rendement, le fric et l’économie sont importants aux yeux des décideurs au détriment du bien-être et de la santé de la population. Ce sont là les tristes priorités de nos autorités actuelles. D’autre part, le Sud (Vaulruz) peut à ce jour compter sur la mobilisation de cinq véhicules. Que se passera-t-il en cas d’événements importants simultanés? Faire appel à des ambulances vaudoises ou autres? Bonjour la rapidité d’intervention!
Où étaient les politiciens PLR, PDC et même PS à la rencontre des citoyens s’inquiétant du devenir des centres hospitaliers du Sud? Absents bien sûr, car il ne faut surtout pas froisser les petits copains du Conseil d’Etat et du conseil d’administration de l’HFR, mem-bres de ces partis. L’année prochaine auront lieu les élections communales et cantonales. Soyez certains que les citoyens se souviendront de vos propositions, décisions et comportements. Personnellement, je souhaite le maintien d’un service d’urgence performant dans le Sud fribourgeois et accomplirai le maximum pour le sauver. Pascal Pasquier, Epagny