Avec 24 patients hospitalisés vendredi, les soins intensifs de l’HFR arrivent à saturation. Dès que du personnel en renfort sera disponible, cinq nouvelles places pourront ouvrir. Au sein de l’unité règne une ambiance sereine malgré un risque d’épuisement bien réel.
CLAIRE PASQUIER
Derrière la porte automatique de l’unité B des soins intensifs, de la musique et des rires se font entendre. A l’intérieur, l’ambiance est étonnamment sereine, loin des scènes de Grey’s anatomy où tout le monde court dans tous les sens. Les infirmiers, les médecins et les médecins assistants s’affairent derrière des écrans, remplissent de la paperasse, discutent avec leurs collègues. En jetant un coup d’œil aux grandes vitres qui donnent sur les chambres, on réalise cependant que l’agitation est bien réelle et…