A propos de l’initiative «Entreprises responsables».
Les opposants à l’initiative lui reprochent de demander aux entreprises basées en Suisse de répondre selon le droit suisse de certaines atteintes aux droits humains et à l’environnement commises à l’étranger, directement ou indirectement, alors que ce principe n’est pas (encore) appliqué au niveau international. Bien que ces méfaits soient dénoncés depuis des décennies, les nations influentes au sein des instances internationales, soucieuses des intérêts de leurs propres multinationales, montrent encore peu d’empressement à y promouvoir un tel principe.
Cette position mercantile – que, hélas, nos autorités politiques partagent – deviendrait plus difficile à tenir si un pays faisait œuvre de pionnier dans cette direction. Il est malaisé…