A propos de la révision de la Caisse de prévoyance du personnel de l’Etat.
Le 29 novembre prochain, nous voterons sur différents objets, un fédéral, celui des multinationales responsables, et un cantonal, la révision de la Loi sur la caisse de pension de l’Etat. A priori rien de commun entre ces deux objets et pourtant. Les deux visent à préserver des équilibres essentiels, pour assurer un futur à nos enfants. Pour les multinationales, il s’agit de corriger des situations où l’Etat de droit ne s’applique pas ou mal. Pour la caisse de pension, il s’agit d’assurer un équilibre et un avenir de rentes décentes pour les jeunes employés de l’Etat, mais aussi de stabiliser le système et le statut pour les gens qui servent la population de notre beau canton. Nos soignants, nos enseignants, nos policiers méritent notre soutien. Il est illusoire de tabler, comme le suggère le Syndicat des services publics, sur un plan B plus généreux. Il ne pourra être que plus défavorable comme à l’époque pour la question du travail de nuit. En posant des exigences démesurées, le personnel des soins a perdu près de la moitié de la compensation en temps pour le travail de nuit. Ne prenons pas le même risque avec la caisse de pension. Pour le bien de notre canton, des futures générations, assurons l’avenir en préservant les équilibres. Votons oui le 29 novembre.
Serge Robert, membre du bureau de la Fédération des associations du personnel du service public du canton de Fribourg, ancien infirmier-chef, Promasens