Pas le bon moment

A propos de la Caisse de prévoyance du personnel de l’Etat de Fribourg.

Dans la situation de la finance mondiale actuelle, toutes les caisses de pension ont des difficultés pour faire fructifier leur capital. Personne ne maîtrise les mécanismes de la finance et de l’économie mondiale et les pronostics pour le futur sont incertains. Ce n’est pas le moment de faire des révisions rigides pour le long terme sur le dos du personnel.
Je faisais partie de la commission communale pour le sauvetage de la Caisse de pension de la ville de Fribourg, à l’époque où la caisse n’avait un taux de couverture que de 34%. Cette caisse n’avait, en fait, pas de problèmes majeurs de gestion autre que le taux de couverture que le Gouvernement fédéral avait fixé à la même hauteur que celui des caisses privées. Egalité de traitement oblige!
Pourtant, une administration publique ne peut pas disparaître du jour au lendemain comme une boîte privée. Il est inutile d’investir des milliards de fonds publics dans des caisses de prévoyance du personnel. Il serait plus sage d’utiliser cet argent directement pour des besoins publics à court terme et de donner une garantie publique pour les rentes. Ces garanties n’ont jamais rien coûté au contribuable par le passé. C’est exactement le contraire qui a été fait à l’avantage des milieux financiers. Les garanties publiques des rentes ont été abolies pour investir des milliards dans le but d’augmenter les taux de couverture. Ainsi le public subventionne les milieux financiers.
Dans cette situation, la réforme de la Caisse de prévoyance du personnel de l’Etat pourrait encore attendre que la loi fédérale s’adapte à la réalité d’aujourd’hui.
Paul Stulz, Fribourg

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