«Le Corona a plumé le Pic-Vert. Nous ne rouvrirons pas le 10 décembre.» La petite touche d’humour ne cache pas le désarroi de ce message téléphonique. Tenancière de l’établissement situé à l’entrée de Grandvillard, Carole Richoz «baisse les bras», comme elle l’indique sur la page Facebook du restaurant. Les deux fermetures ordonnées par les autorités ont eu raison de son entreprise. Elle ferme plutôt que de laisser la faillite la rattraper.
«Je n’ai plus la force de me battre, ajoute-t-elle par téléphone. Mais je suis rassurée que l’équipe puisse poursuivre son travail au Pic-Vert, qui est un joli bateau. Pour les gens du village aussi, c’est positif.» Actuelle collaboratrice de Carole Richoz, Lucie Steiner reprendra en effet à son compte l’exploitation du restaurant, au début…