Aux temps riants de l’insouciance

mar, 19. Jan. 2021

Si – le temps d’une chronique – on arrêtait net le flux d’images qui nous inondent et on choisissait de n’en regarder qu’une seule, pour décortiquer ce qu’elle nous raconte?

Il y a là quelque chose de Doisneau. Ce noir et blanc charbonneux, évidemment. Mais aussi cette impression de pris sur le vif, de spontané, de profondément vivant. Attablés sur la terrasse du Café Suisse, à Romont, un groupe de jeunes gens dissertent avec fougue sous les regards de messieurs enchapelés. Ils sont sur leur trente-et-un, cheveux gominés et cravate assortie pour les hommes, robes sages et chemisier clair pour les dames. Debout, un de ces notables appuie sa canne (on imaginerait tellement une canne-épée) sur une nappe vichy comme on n’en voyait que chez nos grands-mères. La majorité des regards sont…

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