Lundi 18 janvier, j’avais rendez-vous pour des examens médicaux. Mon mari m’a accompagnée en voiture depuis Charmey. Il a 83 ans, souffre de la hanche et marche avec difficulté avec une canne. Arrivés, nous sommes entrés dans ce nouveau centre de soins. Un grand hall s’est ouvert devant nous, vide. A gauche, une salle d’attente, vide. A droite, une autre salle d’attente, vide. Au fond du hall, deux réceptionnistes nous ont «accueillis»: «Le monsieur ne peut pas rester ici. Il doit partir», nous a dit froidement l’une d’elles. Il n’y avait pourtant personne dans les salles d’attente et mon mari avait mal. «Les restaurants sont fermés. Ne peut-il pas rester?» ai-je demandé. «Non ce sont les ordres», a répliqué sans empathie notre interlocutrice.
Mon mari est donc sorti en trottinant m’attendre, au loin, dans le parking. Il paraît que c’est pour notre santé! Fratelli tutti, a dit le pape François. Fratelli tutti! Gérard et Anna Rime, Charmey