On croit rêver en lisant la prose d’Eric Gobet, pourtant candidat PLR aux élections de mars 2021. M. Gobet ne semble pas encore s’être rendu compte que l’on vivait au XXIe siècle. Les thèmes actuels ne manquent pourtant pas: la qualité de vie des Bullois, les problèmes climatiques engendrés par la pollution des voitures (notamment), le bruit, l’inconfort sécuritaire, la bonne qualité des transports publics (dont de nombreux arrêts sont à peine à 200-300 mètres du centre), des places de parc en suffisance pour qui veut bien faire quelques pas pour accéder à nos chers commerces… Mais M. Gobet, lui, en reste à vouloir faire le bonheur des Bullois en leur offrant (de même qu’aux gens de l’extérieur fréquentant Bulle) des possibilités accrues d’accès au centre (Grand-Rue et place du Marché principalement), en aménageant des places de parc devant chaque commerce. Incroyable! Certains en seraient encore là? C’est à se demander si Eric Gobet connaît d’autres villes qui, toutes pourtant, connaissent les rues piétonnes, la cohabitation piétons-cyclistes-transports publics et ont éloigné le trafic automobile vers des parkings d’échange ou ont aménagé des parkings souterrains, en périphérie des centres. Sans gêne pour la fréquentation des dits commerces, ni celle des piétons qui s’y rendent, en toute quiétude. Et quel plaisir de jouir des terrasses exemptes du bruit et des gaz dus au trafic. En fait, ce qu’il faut changer de toute urgence, c’est cette mentalité qui ne voit de salut à son accès en ville qu’à travers la voiture. Tant de gens ont d’ores et déjà changé leurs modes d’accès aux centres-villes. Et arrêtez de répéter bêtement qu’il s’agirait d’un combat contre la voiture, nous sommes tous aussi des conducteurs. En tout cas pour moi, c’est clair, avec des propositions comme il les fait, je ne voterai pas pour M. Gobet (à propos, le syndic Jacques Morand, également PLR, partage-t-il les vues de son coreligionnaire?). Et vous ferez certainement de même. Il y a tant de bonnes candidates et de bons candidats en lice. François Jeanprêtre, Bulle