Ce lecteur réagit également au récent courrier d’Eric Gobet.
Mardi 26 janvier, j’ouvre La Gruyère pour y découvrir les dernières nouvelles. Mon attention est retenue en page 12 par un courrier de lecteur qui souhaite faire revivre le centre-ville de Bulle. Je dois bien avouer que le premier paragraphe m’a parlé, mais au-delà, quelle incompréhension! Oui, tout le monde espère sortir de la crise et ce n’est pas la levée des nouvelles mesures sanitaires qui nous permettra d’y parvenir. Si, aujourd’hui, les commerçants n’arrivent pas à survivre, c’est bien à cause d’aides presque inexistantes. Est-ce la faute de la gauche qui réclame une action des autorités depuis des mois? Ou celle de la droite qui bloque et renvoie les discussions à plus tard, comme ce fut le cas à la mi-décembre au Conseil national à propos des aides pour les loyers? Qui se souvient des jeudis de marché folklorique dans notre centre-ville? Il y a du monde, c’est vivant, chacun ou presque y trouve son compte et pourtant… Combien de places de stationnement sont condamnées ce jour-là? Faudrait-il alors croire que les activités sociales et/ou commerciales dépendent de 40 pla-ces de parc? Une zone piétonne à la Grand-Rue permettrait d’offrir un espace convivial au centre-ville, comme en ville de Sion où c’est une réussite. Cela permettrait d’agrandir les terrasses et d’offrir aux commerçants un espace plus accueillant tout en bénéficiant des places de stationnement à deux pas puisqu’un parking se construit sous la gare. Quand on se plaint de l’avancée technologique via l’explosion du commerce en ligne, il serait judicieux d’offrir aux Bulloises et Bullois des endroits accueillants et authentiques au centre-ville. Nous pourrions y vivre et y créer davantage de liens sociaux plutôt qu’au volant de nos automobiles. Hervé Racheter, candidat PS au Conseil général, Bulle