Dans un tourbillon de sexe, de drogue et de rock metal, les personnages de Loris Grandjean et de Lolita Althaus s’entremêlent pour se défaire tragiquement. Retour sur la genèse de Maelström, premier livre des deux auteurs gruériens paru cet automne.
CLAIRE PASQUIER
Les premières pages sont les plus violentes. C’est qu’il fallait retenir l’attention du lecteur. «On ne nous connaît pas, il s’agit de notre premier roman. Il fallait un effet coup-de-poing pour captiver», partagent Loris Grandjean et Lolita Althaus. Le pari est réussi. Et dans un étrange sentiment de malaise, on en redemande et on avale les 388 pages de leur Maelström, un tourbillon de destins plus ou moins tragiques.
Depuis qu’ils ont 14 ans, les deux auteurs couchent sur papier, ou plutôt par écran interposé, les aventures…