De mauvaise foi
PAR MICHAEL PERRUCHOUD
Ecrivain et éditeur - www.cousumouche.ch
ESPOIRS. J’avoue, je fais une overdose de jeunes talents footballistiques surpayés dont la vanité de l’âme finit par gâcher l’esthétique de dribble. Ces gamins mal grandis, ou grandis dans la ouate, programmés pour être des champions et qui ne vivent que pour être admirés, quel que soit le maillot qu’ils portent, me hérissent diantrement le poil.
Je ne dirais pas qu’ils sont surpayés, car ils le sont à l’exacte mesure de leur ego, eux qui ne songent qu’à leur bagnole, à leurs statistiques, eux qui pensent qu’un ballon d’or vaut mieux que l’amour d’un public. Leur carrière, ils ne la partagent pas avec l’équipe, non, ils ne se comparent qu’aux stars.
Mais peut-on encore percer dans cet univers impitoyable du…