Un peu de vie dans l’enfer irradié de la Zone

jeu, 11. fév. 2021

Bernadette Richard

DERNIER CONCERT À PRIPYAT
L’Age d’homme, 152 pages

Depuis l’adolescence, la question nucléaire – «et l’horreur qu’elle suscite» – fascine Bernadette Richard, indique-t-elle dans la note liminaire. L’écrivaine et journaliste neuchâteloise, grande voyageuse, s’est rendue dans la zone sinistrée de Tchernobyl en 2013 et en a tiré ce roman glaçant.

Dernier concert à Pripyat se déroule sur un peu plus de vingt ans, d’avril 1986 à septembre 2007. Le narrateur, Zhenia, est né à Pripyat, cette ville sortie de nulle part, «modèle du savoirfaire soviétique», à côté de la centrale de Tchernobyl. La nuit de la déflagration, sa grand-mère le sauve, avec sa sœur, en fuyant vers Kiev. Zhenia grandit, découvre la musique et les copains. Avec deux d’entre eux, il prend l’habitude de…

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