De mauvaise foi
PAR MICHAEL PERRUCHOUD
Ecrivain et éditeur - www.cousumouche.ch
Voici donc le Team Event. Une journée qui ressemble plus à une aimable exhibition, aux Jeux sans frontières, qu’à une compétition de ski. Au menu, des slaloms parallèles qui ne le sont jamais vraiment. Car la piste bleue se révèle plus rapide que la piste rouge ou vice versa, donnant à l’ensemble du spectacle un côté «dés pipés» qui finit de le discréditer.
Depuis la Coupe du monde 1975, qui a vu Gustav Thöni l’emporter sur Ingemar Stenmark dans des conditions douteuses, les épreuves parallèles se sont distinguées au mieux par leur inintérêt, au pire par un parfum de scandale.
Cette année, la Fédération internationale de ski (FIS) impose cette épreuve molle à des concurrents peu concernés alors même que l’on…