Issu du fond des âges, le pot-au-feu est le fondement des cuisines du monde entier. Indémodable, il prospère en centaines de versions. Pragmatiquement dénommé bouilli dans nos contrées fribourgeoises, il s’adapte aux saisons. Parfait pour Pâques de facto.
PIERRE-ÉTIENNE JOYE
D’abord il y a ce bouquet entêtant. Ça dégage dans toute la baraque, charrette! Les effluves d’un pot-aufeu frémissant sur le plan de cuisson – potager reste plus joli – provoquent à la fois l’excitation et l’apaisement. L’envie, surtout. «Le vrai pot-au-feu est populaire et gouailleur», aime à transmettre le cuisinier passionné et passeur parisien Eric Trochon. «Son odeur hante les bistrots, le souvenir des dimanches à la maison et les grandes tablées familiales.»
Pas étonnant qu’il ouvre les festivités du menu de…