Bien que disparu en 1989, Osamu Tezuka est toujours aussi incontournable et inspirant. L’influence du créateur d’Astro le petit robot ou encore du roi Léo est toujours vivace, pas seulement au Japon. Il n’y a qu’à lire l’étrange Dororo, entré dans l’«édition prestige» que consacre Delcourt à l’œuvre immense du «dieu des manga».
Publié à la fin des années 1960, Dororo raconte l’histoire de Hyakkimaru, un enfant que son père a «vendu» à 48 démons, chacun lui ayant pris une partie de son corps. N’ayant ni bras, ni jambe, ni yeux, oreilles, cheveux ou bouche, il a développé des capacités presque surnaturelles jusqu’à devenir un fameux bretteur. Au début du récit, il s’est déjà vengé de plusieurs monstres pour récupérer quelques-uns de ses membres. Sa quête est en cours lorsqu’il croise le…