Beaucoup de promesses

A propos de Bluefactory.

Nous nous prononcerons prochainement sur les 25 millions engagés par l’Etat pour la recapitalisation de Bluefactory (BFF SA). Ce site d’innovation occupe la politique cantonale depuis une décennie à coups de millions, soit pour le site lui-même, soit pour les plates-formes qui y sont installées (122,7 mio du canton, 31,3 mio de la Confération et 17,7 mio de la ville de Fribourg, selon une récente réponse du Conseil d’Etat). Depuis longtemps, le Conseil d’Etat évoque ces plus de 50 000 m2. Comme en 2011, quand le Gouvernement affirmait qu’ils devaient «servir en premier lieu à la création de nouvelles places de travail, essentiellement à haute valeur ajoutée». Ou encore en 2014, où l’on parlait d’un site visant à «promouvoir, développer, construire et exploiter un quartier d’innovation (…) dans le cadre d’une promotion économique dynamique». Dans une récente interview (La Gruyère du 18 mai), le président du conseil d’administration de BFF SA fustige les décideurs d’il y a quelques années, qui avaient «certaines idées totalement utopistes» et qui lançaient le projet avec une «mise en œuvre bancale». Ces propos confirment les craintes des sceptiques de la première heure, ce projet n’était pas prêt. Après les promesses passées, qui n’étaient finalement que des leurres, peut-on croire au chant des sirènes vendu aujourd’hui? Je ne le pense pas. Cela ne tient pas la route, tout comme l’argument de dire qu’il n’y a pas de plan B, que je balaie en disant qu’avant le plan B, il faut un plan A abouti. De bonnes raisons de dire non à ce Bluefactory-là! Roland Mesot, député UDC, Châtel-St-Denis

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