A propos des initiatives sur les pesticides.
Voici deux mois que les initiatives d’idéologistes totalement insensées et mensongères chamboulent le quotidien d’hommes et de femmes de bon sens. Ces initiants – qui ont des œillères sur la seule thématique des pesticides – cherchent à endoctriner la population avec des sujets incohérents autour de l’écologie. Ne tombons pas dans le panneau. Dans notre pays, un mètre carré sur cinq de la surface agricole actuelle est déjà dévolu à promouvoir la biodiversité. Les populations d’espèces animales et végétales ciblées s’épanouissent à nouveau. Les biologistes qui accompagnent les agriculteurs dans les projets de mise en réseaux des surfaces de promotion de la biodiversité pourront le certifier.
Les consommateurs suisses sont soi-disant prêts à faire le pas pour consommer des céréales certifiées sans pesticides. Or, en 2019, les agriculteurs produisant pour le label IP-Suisse (commercialisant des céréales produites sans fongicides ni insecticides) ont dû diminuer de 30% leur production de blé, car le marché ne parvenait pas à absorber la quantité récoltée. Du blé IP-Suisse et non du blé bio. Cet exemple parmi tant d’autres est simplement une réalité du marché, non pas celle des utopistes ni celle du monde des idées. Si le reste de la planète travaillait avec les mêmes normes que vos nourriciers, si les consommateurs et les agriculteurs étaient plus proches les uns des autres, avec une meilleure connaissance des enjeux de chacun, ce débat ne serait jamais sorti de terre… Les paysans demeurent motivés à fournir les meilleurs produits du monde dans l’assiette malgré les nombreuses contraintes et attaques dont ils sont victimes. Je voterai deux fois non le 13 juin, pour éviter la fin de l’écologie efficace, celle de la proximité et de la qualité suisse. Benoît Hermann, Prez-vers-Noréaz