Une nuit qui en était vraiment une

A propos de pollution lumineuse.

Le 21 mai dernier, j’ai vraiment eu l’impression de vivre dans une ville dirigée par des sages. Nos édiles bullois auraient-ils été touchés par la grâce? me suis-je dit. Vers 22 h, regardant par la fenêtre, je fus surpris par l’obscurité inhabituelle.
Pas une lumière, sauf une tache illuminant l’âme de notre pays: une banque. Cette vraie nuit m’a mis en joie et j’ai cru sincèrement que la nature avait repris ses droits, que les symptômes de la poésie étaient à nouveau palpables, que les insectes pouvaient copuler tranquillement, que mes rêves d’une civilisation humaine se concrétisaient. Renseignement pris, il s’agit, semble-t-il, d’un essai, dans le cadre de l’action «La nuit est belle, j’y veille!» qui a pour but de sensibiliser la population aux enjeux de la pollution lumineuse. Aussi, je voudrais, par ce courrier, encourager nos dirigeants communaux de continuer ce genre d’essais. Par exemple: limiter la vitesse de circulation automobile à 30 km/h dans toute la ville, accorder la gratuité sur les bus Mobul, offrir un parapluie aux élèves des écoles primaires pour leur permettre, par mauvais temps, de rentrer à pied à la maison, etc. Et si l’utopie devenait réalité! Pierre Martignoni, Bulle

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