Anne Schwaller et Guillaume Prin partagent leur admiration pour Marguerite Duras. Même dans l’intimité d’un salon, ses mots vous emportent au loin.
ÉRIC BULLIARD
NUITHONIE. Marguerite Duras dans un fauteuil. Ses mots dans ce salon cosy, joliment désuet, avec café, cigarettes et bouteille de Laphroaig. Des voix dans l’air, quelques photos, un piano. Puis cette magie de la littérature qui vous emporte à la fois dans le passé et à l’autre bout du monde. Dans son apparente simplicité, La petite au chapeau de feutre, qu’Anne Schwaller et Guillaume Prin proposent à Nuithonie jusqu’au 4 juillet, devient aussi hommage à ce pouvoir-là.
«Bonsoir. Vous êtes bien installés?» Ici, pas question de quatrième mur: la pièce se vit dans l’intimité, loin de toute solennité. Les spectateurs se retrouvent sur…