L'entreprise Lanthmann s'est relevée encore plus forte

| lun, 28. juin. 2021

Lanthmann Constructions Bois revient de loin. Après l’incendie qui a détruit la halle de production du site de Montbovon en juin 2020, l’entreprise a rebondi et s’est installée provisoirement à Bulle. Alexandre Lanthmann, son fondateur, raconte.

«Oui, on peut dire qu’on a vécu une période digne d’une gestion de crise.» Alexandre Lanthmann n’est pas peu fier d’avoir porté son entreprise, Lanthmann Constructions Bois, après l’incendie qui a ravagé l’atelier de production à Montbovon il y a une année. A Bulle, près de Saucens, une nouvelle halle entièrement réaménagée peut accueillir l’entier de la production depuis le 1er juin. Elle est néanmoins provisoire. «On veut, d’ici deux ans, construire et développer un nouveau projet.»

Le chef d'entreprise n’est pas du genre à se laisser abattre. «Les défis ont été majeurs et il a fallu aller de l’avant pour assurer à la fois la pérennité de l’entreprise et l’avenir des employés.» Un mois après le sinistre, un atelier provisoire est monté à Montbovon, sous des tentes. «Il nous a permis de travailler dans l’urgence et d’honorer nos mandats». Une reconstruction sur le site est envisagée, mais l’entreprise est seulement locataire du terrain et cette solution est finalement abandonnée.

Alexandre Lanthmann se met alors à la recherche d’une zone artisanale dans la région. Sans succès. «Il y a une véritable pénurie de terrains pour les artisans. Cette situation est très inquiétante pour la suite.» Au mois d’octobre passé, le groupe Grisoni commence à échanger avec l’entreprise spécialisée dans la construction. «Nous avions la même vision sur le long terme, notamment concernant le potentiel du secteur bois.»

Le 1er janvier 2021, Grisoni rachète Lanthmann, dont le fonctionnement à l’interne ne change pas. «Il est certain que c’est une garantie financière non négligeable, surtout après une année plombée par la pandémie.» Du Covid, toutefois, le patron en parle peu. «Une variable ajoutée à toutes les autres, avoue-t-il en souriant. Le secteur de la construction a quand même été moins impacté que d’autres. On a dû fermer, oui. Mais seulement deux semaines.»

Article complet à retrouver dans notre édition du mardi 29 juin.

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
Cette question est pour tester si vous êtes un visiteur humain et pour éviter les soumissions automatisées spam.

Annonces Emploi

Annonces Événements

Annonces Immobilier

Annonces diverses