Je pose mon oreille…
… dans le bois de la Fortune. Entre Villaz-Saint-Pierre et Orsonnens. J’attends, curieuse de découvrir ce qu’on peut y entendre. Pour parvenir au bois de la Fortune, j’ai emprunté le chemin de Cocagne qui le longe. J’apprécie cette marque d’humour, sans deviner encore que cette succession d’éléments va m’emmener vers une aventure plus humide.
Bon, je suis là, assise, le dos appuyé contre un tas de bûches. J’attends, un peu blasée, je le reconnais. Comme si rien d’autre que les chants d’oiseaux ne pouvaient parvenir jusqu’à mon oreille. Ce qui, j’en prends soudain conscience, est déjà miraculeux: comment ces quelques grammes de plumes ont survécu aux tempêtes? A la grêle? Une amie m’a raconté, qu’à peine le bombardement des grêlons terminé au-dessus de sa maison à…