GOAL. La presse écrire à une expression bien à elle, aujourd’hui en voie de disparition. Cette expression a un je-ne-sais-quoi d’attachant: «A l’heure où nous mettons sous presse…» Bientôt fini tout ça, plus question de s’excuser d’être en retard par l’imprimé quand tout est pantagruélisé (depuis longtemps) par le direct à la télévision et l’instantané sur les réseaux sociaux. Au point que l’intranquillité est devenue la loi. Il reste néanmoins dans cette impudeur généralisée de l’instant une part d’imprévisible, de hasard, d’insaisissable, de chance aussi et de mystère qui échappera toujours à la société du contrôle numérique. Cette part imprédictible, où mieux la percevoir sinon dans un match de foot capital ou, mieux encore, dans une séance finale de tirs au but (en direct)? Même si…