A propos du dérèglement climatique.
La lutte contre le dérèglement climatique est devenue un enjeu majeur du XXIe siècle. Nos autorités s’en préoccupent. Toutefois, la crise est plus grave que celle du Covid-19. Elle touche avant tout nos moyens de vivre. Pas d’excuse pour se faire soigner, pas d’atteinte à la liberté individuelle. Les experts scientifiques sont unanimes et davantage unis dans leurs évaluations. Les dégâts d’une nature en furie sont énormes: inondations, éboulements, toits arrachés, routes et lignes de chemin de fer rompues. Sans compter les conséquences dévastatrices: sécheresse, cultures anéanties, eau polluée, électricité coupée, population décimée ou sans abri. L’effet de serre associé aux activités humaines et à la libération massive du gaz carbonique et du méthane est devenu une réalité avérée. L’homme paraît impuissant, condamné à réduire son train de vie, à se contenter de ce qu’il a et de ce qu’il est, en faisant preuve de solidarité vis-à-vis des plus faibles. Un nouveau mode de vie attend les Suisses. Un peuple responsable n’attend pas d’être surpris ni que le ciel lui tombe sur la tête. A l’exemple de l’armée qui s’est toujours préparée à la guerre. Il s’agit d’un combat difficile avec soi-même. Au lieu de s’affoler, il s’agit de prendre des mesures adéquates: entraînement à la survie – l’abri antiatomique y retrouve sa place – et à la vie communautaire, réserves alimentaires, protection des lieux vulnérables, des locaux et des installations exposées aux effets déchaînés du vent, des eaux et des mouvements de terrain. Prendre soin de la Terre, gérer ses ressources (re) devient essentiel et prioritaire. Un cadre juridique et financier pour faire face aux conséquences des désastres climatiques (environnement et constructions), certes nécessaire, ne suffit pas. Il faut des directives concrètes du canton, des communes et surtout un engagement de toute la population (corps et âmes). L’argent ne va pas tout résoudre, il faut (faudra) des actes courageux et audacieux. La pilule risque d’être plus amère que celle des virus. Jacky Brandt, Bulle
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