«Erwin Motor, dévotion» explore l’univers du travail et les relations humaines avec un étonnant mélange de lyrisme et de réalisme.
NUITHONIE. Dans cet univers, on veut se persuader que tout est rose. La vie comme le travail. De toute manière, il n’y a guère de frontière entre les deux. Roses, les gants de l’ouvrière, roses les pneus entassés dans le garage de son mari. Mais ces touches de couleur ne cachent guère la misère et la violence, qui ne cessent d’irriguer Erwin motor, dévotion, première création de la compagnie fribourgeoise Acide bénéfique, présentée jusqu’à demain à Nuithonie.
A l’origine de ce projet, Nicolas Müller et Patric Reves souhaitent privilégier les écritures contemporaines (La Gruyère du 12 janvier). Celle de la Française Magali Mougel se révèle d’une puissance…