Parce qu’elles ne conçoivent pas une adaptation des règles à leur morphologie (comme au volleyball avec la hauteur du filet), les gardiennes font face à un défi de taille: le jeu aérien. «La grandeur joue un rôle primordial, on a pu l’observer lors de l’Euro 2022», relève David Gonzalez, entraîneur des gardiennes helvétiques.
Si certaines s’en sortent grâce à leur gabarit, à l’instar de Yasmine Ammar et son mètre 73, toutes doivent progresser sur les tirs ou duels dans les airs. Ces situations n’ayant pas été travaillées dès l’école de foot par les filles, des lacunes existent dans la gestion des espaces et la lecture des trajectoires. Conséquences en match: des sorties aux poings aléatoires ou des buts évitables qui ternissent l’image «d’un poste en évolution, assure l’ancien portier du…