CRITIQUE
Après Le barbier de Séville, le Théâtre des Osses poursuit son triptyque consacré au personnage de Beaumarchais avec Figaro divorce. Une pièce écrite en 1936, pourtant bien actuelle.
ANGIE DAFFLON
GIVISIEZ. Elle a quelque chose d’ambigu, cette pièce. Epoques, personnages, genre et registres… Mais c’est précisément pour cette raison que le Figaro divorce d’Ödön von Horváth est puissant. Une comédie complexe et bouleversante. Une comédie qui fait pleurer, que le metteur en scène Philippe Sireuil a inscrite à la suite du Barbier de Séville, dans la trilogie figaresque du Théâtre des Osses. Un choix qui peut surprendre, tant poursuivre avec Le mariage de Figaro paraissait évident – il était même suggéré à la fin du Barbier de Séville mis en scène par Anne Schwaller. Pour autant, la…